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To: À l'attention des élu.e.s de Bordeaux Métropole

Stop aux investissements de la ville de Bordeaux dans les énergies fossiles

La ville de Bordeaux et Bordeaux Métropole doivent stopper les investissements financiers et économiques dans les énergies fossiles et l'industrie qui y est liée et mettre ainsi un terme au réchauffement climatique qui découle de leurs émissions.

Nous demandons à ces deux collectivités :
- de respecter et mettre en œuvre les votes unanimes des motions de novembre 2015 sur le "désinvestissement des fonds liés aux énergies fossiles".
- d’inciter les établissements bancaires avec lesquels elles contractualisent et les organismes en charge du système de retraite par capitalisation des conseillers municipaux et des agents de la ville et de la métropole de Bordeaux à ne pas investir dans des entreprises du secteur fossile, pour réinvestir dans le secteur des énergies renouvelables.
- d’inciter les organismes en charge de la gestion des retraites des employés titulaires comme non titulaires (c'est-à-dire l'IRCANTEC, le CNRACL et l'ERAFP) à mettre fin à leurs investissements dans le secteur des combustibles fossiles pour investir dans les renouvelables.
- d’exprimer leur soutien aux démarches engagées par diverses institutions, entreprises et associations pour désinvestir dans les secteurs contribuant au changement climatique.
- de faire connaître ces différents initiatives dans une campagne sur le désinvestissement des énergies fossiles en affichant "Bordeaux se désinvestit des combustibles fossiles" et en faisant des points d’étapes réguliers sur la mise en œuvre de ces mesures.

Nous demandons des mesures effectives pour que la vie quotidienne locale soit le reflet de la prise de conscience collective de l'impact de l'activité humaine sur le climat et à ce titre il faut :
- revégétaliser massivement la ville et la métropole et un moratoire sur l'abattage des arbres sains.
- prioriser les énergies renouvelables par rapport aux énergies fossiles.
- prioriser les investissements vers les mobilités actives et alternatives par rapport aux mobilités carbonées et mettre fin à l'accueil de bateaux de croisières polluants.
- exiger des critères environnementaux et climatiques stricts pour toute implantation d’entreprises nouvelles et pour tout subventionnement public et privilégier les circuits courts et les pratiques climatiques vertueuses dans les achats publics.

- mettre en place des mesures urgentes contre le gaspillage énergétique (respect de l’arrêté de 2013 sur l’extinction des vitrines et bureaux la nuit, arrêté contre ouverture des portes de magasins ouvertes été comme hiver…).
- une révision complète de la politique de gestion des déchets, avec la réduction des déchets à la source en bannissant l’usage des plastiques et en facilitant le compostage individuel et collectif.
- stopper l'utilisation des pesticides toxiques dans les vignes et les terres agricoles.
- donner enfin vie au projet de création de "ZFE" (Zone à Faible Emission) voté en 2017.

Why is this important?

Considérant que les engagements pris dans l'accord de Paris adopté à l'issu de la COP21, par lequel la communauté internationale s'est engagé à maintenir le réchauffement climatique « bien en-deçà de 2°C » ;

Considérant que l'Assemblée nationale a adopté, le 25 novembre dernier, une résolution pour une société bas carbone, dans laquelle elle « "encourage les investisseurs institutionnels, les entreprises, notamment celles dont l’État est actionnaire, et les collectivités territoriales à cesser d’investir dans les énergies fossiles et notamment dans le charbon » ;

Considérant que, dans son rapport « Unburnable carbon », la Carbon Tracker Initiative montre que les entreprises du secteur fossile exploitent actuellement ou s'apprêtent à exploiter des réserves de charbon, de gaz et de pétrole représentant 2,795 gigatonnes d'émissions potentielles de CO2, soit cinq fois ce que nous pouvons émettre pour maintenir le réchauffement sous la barre des 2°C ;

Considérant que des travaux récemment publiés par la revue Nature ont montré que l'ensemble des combustibles fossiles présents dans le sous-sol, qu'il s'agisse de gisements exploités, en passe d'être exploités, ou simplement identifiés, représentent 11 000 gigatonnes d'émissions potentielles de C02, soit vingt fois ce que nous pouvons émettre si nous souhaitons pouvoir maintenir le réchauffement climatique sous cette barre des 2°C ;

Considérant la campagne lancée il y a trois ans par le mouvement 350.org de « désinvestissement du secteur fossile », qui se fonde sur le constat que certaines institutions encouragent le réchauffement climatique en détenant des investissements directs dans des entreprises du secteur des énergies fossiles, et encourage les institutions à initier une stratégie d’investissement socialement et écologiquement responsable et pour ainsi agir en faveur du climat ;

Considérant que les entreprises ciblées dans le cadre de cette campagne sont toutes celles qui appartiennent à la liste des 200 entreprises qui possèdent les plus grandes réserves de charbon, de gaz et de pétrole, autrement dit qui représentent les principales sources d'émissions de CO2 à venir, telles que listées par la « Carbon tracker initiative » ;

Considérant que pour réellement initier ce changement souhaité deux principaux acteurs sont prioritairement à convaincre : les fonds de pension et les banques, qui gèrent des portefeuilles d’investissement très importants ;

Considérant que plus de 500 villes, universités, musées et autres institutions se sont d’ores et déjà engagées dans cette démarche, à l’image des villes de San Francisco et Seattle ou encore de l’université de Stanford, du Fonds souverain de Norvège, de la fondation Rockefeller Brothers, rejointes par la ville de Paris par 34 collectivités locales françaises (parmi lesquelles les villes de Paris, Lille et Bordeaux, les régions Ile de France et Rhône-Alpes-Auvergne) ;

Considérant que la ville de Bordeaux a la responsabilité de protéger la vie et l'environnement de ses habitants des conséquences du changement climatique, cette demande de stopper les investissements dans les énergies fossiles est tout à fait légitime.

Cette pétition est lancée dans le contexte de la journée internationale du Climat du 8 septembre 2018, plus d'informations sont disponibles sur https://fr.riseforclimate.org/

How it will be delivered

Nous remettrons les pétitions en personne, et par e-mail si désintéressement ou non-réponse de nos élu-e-s.

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2018-10-11 04:00:02 -0400

50 signatures reached

2018-10-10 11:24:34 -0400

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2018-10-10 08:05:59 -0400

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