100 signatures reached
To: À l'attention des élu.e.s d'Avignon
Avignon dit STOP aux investissements dans les énergies fossiles
Nous demandons en premier lieu aux élus du Grand Avignon d’utiliser leur influence politique pour demander à ce que l’argent public cesse de financer le chaos climatique, via le désinvestissement de la Caisse des Dépôts et Consignation (CDC).
Plus de 34 autorités locales françaises (parmi lesquelles les villes de Paris, Lille et Bordeaux, les régions Ile de France et Rhône-Alpes-Auvergne) ont déjà lancé cet appel.
La CDC, bras financier de l’Etat, principal investisseur à long terme de la place de Paris, dont l’une des quatre priorités est d’agir au service de la transition énergétique et écologique, se révèle avoir des investissements très carbonés, selon un rapport publié par 350.org et l’Observatoire des Multinationales en décembre 2017. Fortement ancrée dans nos territoires, la CDC, est au coeur de tous les grands projets d’équipements et de transition de nos territoires. Elle gère également la retraite des employé.e.s de la fonction publique (Ircantec, Erafp, Cnrac) ainsi que le Fonds de réserve pour les retraites. En détenant plusieurs milliards d’actions et obligations émises par des entreprises des combustibles fossiles, la CDC encourage pourtant le réchauffement climatique.
Nous exigeons ainsi la mise en application de la résolution pour une société bas carbone adoptée par l’Assemblée nationale, le 25 novembre 2016. Cette dernière « encourage les investisseurs institutionnels, les entreprises, notamment celles dont l’État est actionnaire, et les collectivités territoriales à cesser d’investir dans les énergies fossiles et notamment dans le charbon ».
Mobilisons-nous sur le territoire du Grand Avignon autour d’une idée simple, claire et puissante : il est particulièrement urgent que l’argent public cesse de financer les activités destructrices du climat. Notre argent doit être investi dans les solutions, non dans le problème.
Mobilisons-nous pour un territoire 100% renouvelable.
Nous demandons en second lieu aux élus du Grand Avignon:
- d'encourager et de soutenir publiquement les entreprises ou institutions locales qui se désinvestissent des énergies fossiles
- de se mobiliser pour un territoire 100% renouvelable, libéré des énergies fossiles
- à l’instar de New-York, et Paris, d'étudier la faisabilité d’assigner en justice les multinationales de l’industrie fossile, notamment celles pointées par les rapports Carbon Majors (Total par exemple), pour leur demander de prendre en charge les coûts d’adaptation au changement climatique.
Plus de 34 autorités locales françaises (parmi lesquelles les villes de Paris, Lille et Bordeaux, les régions Ile de France et Rhône-Alpes-Auvergne) ont déjà lancé cet appel.
La CDC, bras financier de l’Etat, principal investisseur à long terme de la place de Paris, dont l’une des quatre priorités est d’agir au service de la transition énergétique et écologique, se révèle avoir des investissements très carbonés, selon un rapport publié par 350.org et l’Observatoire des Multinationales en décembre 2017. Fortement ancrée dans nos territoires, la CDC, est au coeur de tous les grands projets d’équipements et de transition de nos territoires. Elle gère également la retraite des employé.e.s de la fonction publique (Ircantec, Erafp, Cnrac) ainsi que le Fonds de réserve pour les retraites. En détenant plusieurs milliards d’actions et obligations émises par des entreprises des combustibles fossiles, la CDC encourage pourtant le réchauffement climatique.
Nous exigeons ainsi la mise en application de la résolution pour une société bas carbone adoptée par l’Assemblée nationale, le 25 novembre 2016. Cette dernière « encourage les investisseurs institutionnels, les entreprises, notamment celles dont l’État est actionnaire, et les collectivités territoriales à cesser d’investir dans les énergies fossiles et notamment dans le charbon ».
Mobilisons-nous sur le territoire du Grand Avignon autour d’une idée simple, claire et puissante : il est particulièrement urgent que l’argent public cesse de financer les activités destructrices du climat. Notre argent doit être investi dans les solutions, non dans le problème.
Mobilisons-nous pour un territoire 100% renouvelable.
Nous demandons en second lieu aux élus du Grand Avignon:
- d'encourager et de soutenir publiquement les entreprises ou institutions locales qui se désinvestissent des énergies fossiles
- de se mobiliser pour un territoire 100% renouvelable, libéré des énergies fossiles
- à l’instar de New-York, et Paris, d'étudier la faisabilité d’assigner en justice les multinationales de l’industrie fossile, notamment celles pointées par les rapports Carbon Majors (Total par exemple), pour leur demander de prendre en charge les coûts d’adaptation au changement climatique.
Why is this important?
Considérant que les engagements pris dans l'accord de Paris adopté à l'issu de la COP21, par lequel la communauté internationale s'est engagé à maintenir le réchauffement climatique « bien en-deçà de 2°C » ;
Considérant que l'Assemblée nationale a adopté, le 25 novembre dernier, une résolution pour une société bas carbone, dans laquelle elle « "encourageant les investisseurs institutionnels, les entreprises, notamment celles dont l’État est actionnaire, et les collectivités territoriales à cesser d’investir dans les énergies fossiles et notamment dans le charbon » ;
Considérant que, dans son rapport « Unburnable carbon », la Carbon Tracker Initiative montre que les entreprises du secteur fossile exploitent actuellement ou s'apprêtent à exploiter des réserves de charbon, de gaz et de pétrole représentant 2,795 gigatonnes d'émissions potentielles de CO2, soit cinq fois ce que nous pouvons émettre si nous souhaitons pouvoir maintenir le réchauffement sous cette barre des 2°C ;
Considérant que des travaux récemment publiés par la revue Nature ont montré que l'ensemble des combustibles fossiles présents dans le sous-sol, qu'il s'agisse de gisements exploités, en passe d'être exploités, ou simplement identifiés, représentent 11 000 gigatonnes d'émissions potentielles de C02, soit vingt fois ce que nous pouvons émettre si nous souhaitons pouvoir maintenir le réchauffement climatique sous cette barre des 2°C ;
Considérant la campagne lancée il y a trois ans par le mouvement 350.org de « désinvestissement du secteur fossile », qui se fonde sur le constat que certaines institutions encouragent le réchauffement climatique en détenant des investissements directs dans des entreprises du secteur des énergies fossiles, et encourage les institutions à initier une stratégie d’investissement socialement et écologiquement responsable et pour ainsi agir en faveur du climat ;
Considérant que les entreprises ciblées dans le cadre de cette campagne sont toutes celles qui appartiennent à la liste des 200 entreprises qui possèdent les plus grandes réserves de charbon, de gaz et de pétrole, autrement dit qui représentent les principales sources d'émissions de CO2 à venir, telles que listées par la « Carbon tracker initiative » ;
Considérant que pour réellement initier ce changement souhaité deux principaux acteurs sont prioritairement à convaincre : les fonds de pension et les banques, qui gèrent des portefeuilles d’investissement très importants ;
Considérant que les caisses de retraites de la fonction publique (Ircantec, Erafp, Cnrac) ainsi que le Fonds de réserve pour les retraites détiennent plusieurs milliards d'actions et obligations émises par ces entreprises ;
Considérant que plus de 500 villes, universités, musées et autres institutions se sont d’ores et déjà engagées dans cette démarche, à l’image des villes de San Francisco et Seattle ou encore de l’université de Stanford, du Fonds souverain de Norvège, de la fondation Rockefeller Brothers, rejointes par la ville de Paris par 34 collectivités locales françaises (parmi lesquelles les villes de Paris, Lille et Bordeaux, les régions Ile de France et Rhône-Alpes-Auvergne) ;
Considérant que le grand Avignon a la responsabilité de protéger la vie et l'environnement de ses habitants des conséquences du changement climatique ;
Cette pétition est lancée dans le contexte de la 4éme marche pour le Climat, le 17 mars 2019, plus d'informations sont disponibles sur https://france.zerofossile.org/
Considérant que l'Assemblée nationale a adopté, le 25 novembre dernier, une résolution pour une société bas carbone, dans laquelle elle « "encourageant les investisseurs institutionnels, les entreprises, notamment celles dont l’État est actionnaire, et les collectivités territoriales à cesser d’investir dans les énergies fossiles et notamment dans le charbon » ;
Considérant que, dans son rapport « Unburnable carbon », la Carbon Tracker Initiative montre que les entreprises du secteur fossile exploitent actuellement ou s'apprêtent à exploiter des réserves de charbon, de gaz et de pétrole représentant 2,795 gigatonnes d'émissions potentielles de CO2, soit cinq fois ce que nous pouvons émettre si nous souhaitons pouvoir maintenir le réchauffement sous cette barre des 2°C ;
Considérant que des travaux récemment publiés par la revue Nature ont montré que l'ensemble des combustibles fossiles présents dans le sous-sol, qu'il s'agisse de gisements exploités, en passe d'être exploités, ou simplement identifiés, représentent 11 000 gigatonnes d'émissions potentielles de C02, soit vingt fois ce que nous pouvons émettre si nous souhaitons pouvoir maintenir le réchauffement climatique sous cette barre des 2°C ;
Considérant la campagne lancée il y a trois ans par le mouvement 350.org de « désinvestissement du secteur fossile », qui se fonde sur le constat que certaines institutions encouragent le réchauffement climatique en détenant des investissements directs dans des entreprises du secteur des énergies fossiles, et encourage les institutions à initier une stratégie d’investissement socialement et écologiquement responsable et pour ainsi agir en faveur du climat ;
Considérant que les entreprises ciblées dans le cadre de cette campagne sont toutes celles qui appartiennent à la liste des 200 entreprises qui possèdent les plus grandes réserves de charbon, de gaz et de pétrole, autrement dit qui représentent les principales sources d'émissions de CO2 à venir, telles que listées par la « Carbon tracker initiative » ;
Considérant que pour réellement initier ce changement souhaité deux principaux acteurs sont prioritairement à convaincre : les fonds de pension et les banques, qui gèrent des portefeuilles d’investissement très importants ;
Considérant que les caisses de retraites de la fonction publique (Ircantec, Erafp, Cnrac) ainsi que le Fonds de réserve pour les retraites détiennent plusieurs milliards d'actions et obligations émises par ces entreprises ;
Considérant que plus de 500 villes, universités, musées et autres institutions se sont d’ores et déjà engagées dans cette démarche, à l’image des villes de San Francisco et Seattle ou encore de l’université de Stanford, du Fonds souverain de Norvège, de la fondation Rockefeller Brothers, rejointes par la ville de Paris par 34 collectivités locales françaises (parmi lesquelles les villes de Paris, Lille et Bordeaux, les régions Ile de France et Rhône-Alpes-Auvergne) ;
Considérant que le grand Avignon a la responsabilité de protéger la vie et l'environnement de ses habitants des conséquences du changement climatique ;
Cette pétition est lancée dans le contexte de la 4éme marche pour le Climat, le 17 mars 2019, plus d'informations sont disponibles sur https://france.zerofossile.org/