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To: l'attention des élu.e.s de la Métropole de Lyon
Voeu pour que la Métropole de Lyon s'engage pour le désinvestissement des énergies fossiles
Afin de s’engager entièrement dans le désinvestissement des énergies fossiles, le Conseil de la Métropole de Lyon émet le vœu que la Métropole de Lyon :
- s‘engage dans la démarche " de désinvestissement des secteurs contribuant au changement climatique " et que ses politiques soient traduites en actes concrets au niveau lyonnais ;
- demande que les organismes en charge des systèmes de retraite des élus, des fonctionnaires et des contractuels de la Métropole de Lyon soient transparents sur les montants placés à ce jour dans des entreprises contribuant au dérèglement climatique, qu’ils suppriment leurs investissements dans les entreprises du secteur fossile et qu’ils y renoncent à l’avenir, afin de réinvestir dans les secteurs de la transition énergétique comme celui des énergies renouvelables ;
- s’engage à ne plus travailler avec les établissements bancaires et financiers investissant dans les entreprises contribuant au réchauffement climatique, telles que celles listées par la « Carbon tracker initiative »;
- s'engage à faire connaître ces différentes initiatives en affichant « la Métropole de Lyon désinvestit des énergies fossiles » ;
- s'engage à réduire sa consommation directe d'énergies fossiles d'environ 3% par an, par un plan énergétique de patrimoine bati et roulant inscrit à la PPI, daté et quantifié ;
- demande à l’État un partage de la fiscalité climat par la territorialisation de la contribution climat énergie, afin d'obtenir les moyens de mettre en oeuvre un plan climat à l'ambition renforcée et fasse la promotion de ce vœu auprès des Ministères et parlementaires concernés, dont ceux du territoire de la Métropole ;
- demande à son président de faire un point d’étape régulier sur la mise en œuvre de ce vœu, pour sensibiliser et associer l’ensemble des forces politiques et de la société civile.
Près de trois ans après la COP 21 et afin de respecter les engagements pris lors de l'Accord de Paris, par lequel la communauté internationale s'est engagée à maintenir le réchauffement climatique « bien en-deçà de 2°C », la Métropole de Lyon se doit d’afficher des objectifs ambitieux et d’être exemplaire en matière de lutte contre le dérèglement climatique.
Elle est déjà engagée depuis 2012 dans un plan climat, devenu plan climat air énergie, labellisé Cit'ergie depuis début 2015, label européen indépendant qui en atteste le sérieux. Selon le 5ème point d'étape du PCEAT de fin 2017, les émissions de CO2 du territoire métropolitain ont baissé de 16% entre 2000 et 2015. Il serait donc paradoxal de laisser l'argent des retraites de la Métropole travailler contre ses propres objectifs climatiques.
- s‘engage dans la démarche " de désinvestissement des secteurs contribuant au changement climatique " et que ses politiques soient traduites en actes concrets au niveau lyonnais ;
- demande que les organismes en charge des systèmes de retraite des élus, des fonctionnaires et des contractuels de la Métropole de Lyon soient transparents sur les montants placés à ce jour dans des entreprises contribuant au dérèglement climatique, qu’ils suppriment leurs investissements dans les entreprises du secteur fossile et qu’ils y renoncent à l’avenir, afin de réinvestir dans les secteurs de la transition énergétique comme celui des énergies renouvelables ;
- s’engage à ne plus travailler avec les établissements bancaires et financiers investissant dans les entreprises contribuant au réchauffement climatique, telles que celles listées par la « Carbon tracker initiative »;
- s'engage à faire connaître ces différentes initiatives en affichant « la Métropole de Lyon désinvestit des énergies fossiles » ;
- s'engage à réduire sa consommation directe d'énergies fossiles d'environ 3% par an, par un plan énergétique de patrimoine bati et roulant inscrit à la PPI, daté et quantifié ;
- demande à l’État un partage de la fiscalité climat par la territorialisation de la contribution climat énergie, afin d'obtenir les moyens de mettre en oeuvre un plan climat à l'ambition renforcée et fasse la promotion de ce vœu auprès des Ministères et parlementaires concernés, dont ceux du territoire de la Métropole ;
- demande à son président de faire un point d’étape régulier sur la mise en œuvre de ce vœu, pour sensibiliser et associer l’ensemble des forces politiques et de la société civile.
Près de trois ans après la COP 21 et afin de respecter les engagements pris lors de l'Accord de Paris, par lequel la communauté internationale s'est engagée à maintenir le réchauffement climatique « bien en-deçà de 2°C », la Métropole de Lyon se doit d’afficher des objectifs ambitieux et d’être exemplaire en matière de lutte contre le dérèglement climatique.
Elle est déjà engagée depuis 2012 dans un plan climat, devenu plan climat air énergie, labellisé Cit'ergie depuis début 2015, label européen indépendant qui en atteste le sérieux. Selon le 5ème point d'étape du PCEAT de fin 2017, les émissions de CO2 du territoire métropolitain ont baissé de 16% entre 2000 et 2015. Il serait donc paradoxal de laisser l'argent des retraites de la Métropole travailler contre ses propres objectifs climatiques.
Why is this important?
La Métropole de Lyon doit s’associer pleinement à la campagne de « désinvestissement des énergies fossiles » désormais mondialement connue et initiée par le mouvement « 350.org », celle-ci étant relayée par de nombreuses associations dans le monde entier dont le Center for International Environmental Law, Greenpeace, France Nature Environnement, Réseau Action Climat et Notre affaire à tous.
Partant du constat que certaines organisations favorisent le dérèglement climatique et la raréfaction des ressources en détenant des investissements directs dans des entreprises du secteur des énergies fossiles, cett campagne a encouragé l’organisation d'actions visant à inciter nos institutions à initier une stratégie d’investissement socialement et écologiquement responsable. Les combustibles fossiles sont la première cause du dérèglement climatique et représentent 80% des émissions mondiales de C02 et 67% des émissions de gaz à effet de serre. En incitant le retrait des participations et placements financiers dans les énergies fossiles (charbon, pétrole et gaz), ce mouvement de désinvestissement entend rediriger ces capitaux vers la production d’énergies renouvelables.
Le désinvestissement des énergies fossiles est donc une absolue nécessité. En effet, selon une étude de l’University College de Londres, il faudra renoncer à exploiter un tiers des réserves de pétrole, la moitié de celles de gaz et 82% de celles du charbon pour rester sous la barre d’une augmentation de la température moyenne de la planète de 2°C d’ici à 2100.
Pour l’heure, plus de 800 villes, universités, musées et autres institutions à travers le monde, détenant un total de plus de 6 000 milliards de dollars d’actifs, ont pris part à cette campagne, à l’image des villes de New York et de San Francisco ou encore de l’université de Stanford, du Fonds souverain de Norvège, de la fondation Rockefeller Brothers, de la ville de Paris, elle-même rejointe par 34 collectivités locales françaises (parmi lesquelles les villes de Lille et de Bordeaux, la région Île-de-France, et le 1er arrondissement de la ville de Lyon).
Cette vague de désinvestissement connaît une dynamique à laquelle la Métropole de Lyon doit prendre toute sa part, alors que nous avons la responsabilité de protéger la vie et l’environnement de tout.e.s les habitant.e.s de la Métropole de Lyon des conséquences du dérèglement climatique.
La Métropole de Lyon doit saisir toutes les opportunités pour s’engager plus avant dans la transition énergétique de son territoire: la résilience énergétique suppose sobriété énergétique, efficacité énergétique et énergies renouvelables. C’est donc dans les rénovations énergétiques du bâti existant, dans le déploiement accru des énergies renouvelables et de récupération qu’il faut investir massivement — et non plus dans les énergies fossiles. C’est vers là que doivent être orientés les fonds qui seront dégagés par ce désinvestissement.
Une « entreprise du secteur fossile » est définie comme toute entreprise appartenant à la liste des 200 entreprises qui possèdent les plus grandes réserves de charbon, de gaz et de pétrole, telles que listées par la « Carbon tracker initiative ». ll y a deux acteurs principaux à convaincre pour initier un changement au niveau de la Métropole : les fonds institutionnels et les banques.
Gérés par la Caisse des Dépôts et Consignations, il y a différents systèmes de retraite dans lesquels cotisent les différents fonctionnaires, agents contractuels ou élus de la Métropole de Lyon. Nous pouvons notamment citer le RAFPR (Régime de retraite additionnelle de la Fonction Publique) ou encore l’IRCANTEC (Caisse de retraite complémentaire obligatoire des agents contractuels).
Bien qu‘affichant souvent des stratégies d’investissement « socialement responsable et prenant en compte des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance », ces différents fonds et caisses de retraite ont encore des actifs financiers dans des secteurs et des entreprises contribuant au dérèglement climatique. ll est donc crucial que ces fonds et caisses s’unissent à cette démarche de désinvestissement en se séparant de leurs participations et placements financiers qu’ils pourraient avoir dans les énergies fossiles.
Source : Rapport de l'Observatoire des Multinationales et de 350.org "La Caisse des dépôts et consignations, financeur public des énergies du passé".
Partant du constat que certaines organisations favorisent le dérèglement climatique et la raréfaction des ressources en détenant des investissements directs dans des entreprises du secteur des énergies fossiles, cett campagne a encouragé l’organisation d'actions visant à inciter nos institutions à initier une stratégie d’investissement socialement et écologiquement responsable. Les combustibles fossiles sont la première cause du dérèglement climatique et représentent 80% des émissions mondiales de C02 et 67% des émissions de gaz à effet de serre. En incitant le retrait des participations et placements financiers dans les énergies fossiles (charbon, pétrole et gaz), ce mouvement de désinvestissement entend rediriger ces capitaux vers la production d’énergies renouvelables.
Le désinvestissement des énergies fossiles est donc une absolue nécessité. En effet, selon une étude de l’University College de Londres, il faudra renoncer à exploiter un tiers des réserves de pétrole, la moitié de celles de gaz et 82% de celles du charbon pour rester sous la barre d’une augmentation de la température moyenne de la planète de 2°C d’ici à 2100.
Pour l’heure, plus de 800 villes, universités, musées et autres institutions à travers le monde, détenant un total de plus de 6 000 milliards de dollars d’actifs, ont pris part à cette campagne, à l’image des villes de New York et de San Francisco ou encore de l’université de Stanford, du Fonds souverain de Norvège, de la fondation Rockefeller Brothers, de la ville de Paris, elle-même rejointe par 34 collectivités locales françaises (parmi lesquelles les villes de Lille et de Bordeaux, la région Île-de-France, et le 1er arrondissement de la ville de Lyon).
Cette vague de désinvestissement connaît une dynamique à laquelle la Métropole de Lyon doit prendre toute sa part, alors que nous avons la responsabilité de protéger la vie et l’environnement de tout.e.s les habitant.e.s de la Métropole de Lyon des conséquences du dérèglement climatique.
La Métropole de Lyon doit saisir toutes les opportunités pour s’engager plus avant dans la transition énergétique de son territoire: la résilience énergétique suppose sobriété énergétique, efficacité énergétique et énergies renouvelables. C’est donc dans les rénovations énergétiques du bâti existant, dans le déploiement accru des énergies renouvelables et de récupération qu’il faut investir massivement — et non plus dans les énergies fossiles. C’est vers là que doivent être orientés les fonds qui seront dégagés par ce désinvestissement.
Une « entreprise du secteur fossile » est définie comme toute entreprise appartenant à la liste des 200 entreprises qui possèdent les plus grandes réserves de charbon, de gaz et de pétrole, telles que listées par la « Carbon tracker initiative ». ll y a deux acteurs principaux à convaincre pour initier un changement au niveau de la Métropole : les fonds institutionnels et les banques.
Gérés par la Caisse des Dépôts et Consignations, il y a différents systèmes de retraite dans lesquels cotisent les différents fonctionnaires, agents contractuels ou élus de la Métropole de Lyon. Nous pouvons notamment citer le RAFPR (Régime de retraite additionnelle de la Fonction Publique) ou encore l’IRCANTEC (Caisse de retraite complémentaire obligatoire des agents contractuels).
Bien qu‘affichant souvent des stratégies d’investissement « socialement responsable et prenant en compte des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance », ces différents fonds et caisses de retraite ont encore des actifs financiers dans des secteurs et des entreprises contribuant au dérèglement climatique. ll est donc crucial que ces fonds et caisses s’unissent à cette démarche de désinvestissement en se séparant de leurs participations et placements financiers qu’ils pourraient avoir dans les énergies fossiles.
Source : Rapport de l'Observatoire des Multinationales et de 350.org "La Caisse des dépôts et consignations, financeur public des énergies du passé".